Je crois que je suis entrain de me laisser

Je crois que je suis entrain de me laisser couler. Lamentablement. C'est nul. Et en même temps, tellement bon. Je hais tous ceux qui passent leur temps à me parler et à vouloir me faire rire. Et pourtant je les aime bien. Y a tout qui déraille, dans ma tête. Je suis tellement déconnectée que même mes sentiments se barrent. J'avance pour avancer. Sans doute que c'est le moment d'arrêter. Mais. Je peux pas. Un coup oui, un coup non. Alors je ris, pour oublier. Les cours de Maths deviennent de vrai cours d'économisation. Genre tu tires la chasse d'eau que deux fois par jour, quand tu fais caca. Nan mais moi j'fais pas caca deux fois par jour hein ! Et puis voilà, on rit et on s'en fout. Et plouf.

Vous savez quoi ? J'suis mal barrée, moi j'vous l'dis.

[Et puis aussi, y a la théorie des fourmis. Quand on est assis, et puis qu'on se lève, après on a des fourmis dans les jambes, souvent. D'abord y a les fourmis noires. Ça chatouille, genre c'est cool, on s'marre bien. Après, y a les fourmis rouges qui débarquent. Et là c'est la guerre. Ça fait vachement mal. Et puis après, en tout dernier, y a les fourmis jaunes qui viennent installer la paix dans ta putain de jambe qui te fait trop souffrir. Et qui dit que l'monde est beau, genre peace and love, et ça fait des gilis.]